Genèse de notre Association
Août 2007, Festival d’Avenches. La représentation d’Aïda s’annonce magnifique car il fait beau et agréablement chaud. Tandis que
le public se presse pour remplir les gradins, les arènes se teintent des lumières orangées du crépuscule. Dans une salle alentours,
Georges Athanasiadès, comme à son habitude, termine sa présentation de l’œuvre sous les applaudissements nourris d’une
audience subjuguée par son érudition et son esprit pétillant.
D’un signe de la main, il me fait comprendre qu’il me téléphonera bientôt… Nous nous connaissions déjà.

Quelques jours plus tard :

« Allo Philippe ? »

– Oui, bonjour Georges, comment vas-tu ? Ta présentation de l’œuvre d’Aïda était une merveille, merci encore.
– Je vais bien et aimerais te poser une question.
– Je t’en prie Georges.
– Philippe, est-ce que tu aimes la musique ?
– Bien sûr Georges, quelle question !
– Est-ce que tu aimes l’orgue ?
– Mais tu le sais bien, Georges, de tous les instruments, c’est l’orgue qui a ma préférence, après le piano, ou avant,
ça dépend de l’œuvre…
– C’est cela mon ami. Encore une question : est-ce que tu m’aimes ?
– Mais bien sûr Georges que je t’aime, ou veux-tu en venir ?
– Bien. Est-ce que tu sais ce que c’est qu’une locomotive ?
– Eh bien une machine qui fait beaucoup de bruit et de fumée…
– Mais encore ?
– Une machine qui tire des wagons.
– Voilàààààààààààà !
Et c’est ainsi qu’à l’automne 2007, je fus chargé de créer une association de soutien. Mon comité constitué, ses membres
acceptèrent de la nommer « Renaissance des Grandes Orgues du Sacré-Cœur ».

Philippe Furer